Partenaires

Coordination avec les autres acteurs de l'accompagnement du jeune

L'ensemble des rencontres avec les partenaires permettant la cohérence et la coordination du Projet Personnalisé d'Accompagnement du jeune ne peut se faire qu'avec l'accord de la famille et en fonction des besoins du jeune.

Les partenaires

A/ L'éducation nationale.

Ce partenariat avec l'éducation nationale est renforcé depuis la Loi du 11 Février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes en situation de handicap. La loi de 2005 vient réaffirmer que tout jeune en situation de handicap est de droit un élève. L'équipe pluridisciplinaire du SESSAD favorise l'inclusion scolaire de l'élève en situation de handicap, en lien avec ses déficiences motrices.

Le SESSAD va proposer dans des formes variables un soutien à la scolarisation du jeune en fonction de ses besoins. La mise en œuvre du soutien à l'inclusion scolaire se réalise à travers l'intervention de l'ensemble des professionnels du service sous différentes formes : Des suivis individuels réguliers et des prises en charge ponctuelles dans l'établissement scolaire. Des échanges et des rencontres entre professionnels du service et de l'éducation nationale. Un accompagnement du jeune par le service au sein du groupe classe et lors d'activités organisées par l'école.

B/ Les partenaires médicaux et paramédicaux.

Le Centre des Capucins.

Le Centre des Capucins est un lieu relai permettant une hospitalisation complète ou temporaire des jeunes suivis par le SESSAD. En effet, lorsque la situation médicale ne permet pas d'envisager un retour au domicile, le SESSAD suspend provisoirement la prise en charge. Sur cette période d'hospitalisation, un lien est maintenu avec le jeune, sa famille et le Centre des Capucins.

C'est un lieu de consultations spécifiques où se réunissent un Médecin Physique de Rééducation (MPR) et souvent un appareilleur type orthoprothésiste ou podo-orthésiste, ainsi qu'un rééducateur du SESSAD (kinésithérapeute ou ergothérapeute).

Les rééducateurs peuvent fournir des éléments intéressants du fait de leurs observations sur l'indication d'une intervention thérapeutique, l'utilisation d'un matériel orthopédique, l'acquisition de matériel spécifique.

Le Centre Hospitalier Universitaire.

La consultation pluridisciplinaire.

Cette consultation annuelle a lieu pour les jeunes atteints de maladie neuromusculaire. le kinésithérapeute du service peut y assister. Lors de cette consultations sont présents le jeune et sa famille, le neuropédiatre, le MPR, l'infirmière coordinatrice, le kinésithérapeute référent désigné par l'AFM et éventuellement un chirurgien ou autre spécialiste.

Les kinésithérapeutes échangent sur les suivis en cours au SESSAD et sur les évolutions de leur rééducations.

Les consultations spécialisées.

Le kinésithérapeute du service peut être amené à accompagner un jeune à une consultation très spécialisée : en cardiologie, en pneumologie ou en radiologie, … Ceci afin d’aider les soignants qui ne connaissent pas toujours le jeune, et de lui permettre de réaliser des examens très spécifiques.

Les Libéraux.

La décision de la mise en place d’une rééducation par un libéral, est prescrite par le médecin du service et validée par le directeur, lors de l’admission ou suite à une consultation médicale au service. Les libéraux sont sollicités pour effectuer ces soins notamment du fait qu’ils ne peuvent être assurés par les professionnels du SESSAD.

Ils sont invités à participer aux différentes synthèses et aux PPA du service ou/et à fournir un compte-rendu de leur travail auprès des jeunes.

Un coordinateur est nommé au niveau du service permettant d’assurer un lien avec le praticien libéral.

La famille choisit son praticien. Un courrier et une procédure sont adressés par le service au Kinésithérapeute ou à l’orthophoniste en libéral à chaque rencontre avec la famille dans le cadre de l’élaboration du projet du jeune. La famille est destinataire d’une copie. Cette procédure permet de rappeler le cadre du fonctionnement entre la famille, le praticien et le service.

2. Les autres partenaires.

La Maison Départementale de l'Autonomie.

La Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH), pôle enfance, statue et notifie les orientations des jeunes vers notre service à partir d'un dossier constitué par la famille.

Une réflexion est menée entre la direction et l’équipe du pôle enfance de la MDA autour des orientations.

Dans le cadre de démarches administratives, l’assistante sociale du service accompagne et soutient les parents concernant les besoins du jeune (ouverture ou renouvellement des droits, dossier de demande de financement d’aides techniques, d’aménagement de logement ou de véhicule, séjours vacances adaptés…). A la demande de la famille, l’assistante sociale aide à la compréhension des documents administratifs adressés par la MDA.

Au regard des souhaits et du projet de vie du jeune et de sa famille, l’ergothérapeute et l’assistante sociale réalisent une évaluation des besoins de compensation du jeune, en lien avec ses capacités, son environnement et son cadre de vie. Cette évaluation donne lieu à des rapports écrits adressés à la MDA par la direction du SESSAD.

Les fournisseurs de matériel spécifique.

Chaque famille choisit le fournisseur avec lequel elle souhaite travailler. Quand un besoin de matériel se révèle, l’ergothérapeute en lien avec l’équipe pluridisciplinaire réalise avec la famille un « cahier des charges » afin de préciser au mieux les besoins du jeune. Plusieurs essais sont réalisés au domicile du jeune ainsi qu’une validation par le MPR (en fonction du matériel) en présence des parents et du fournisseur.

L’ergothérapeute du service peut prendre contact régulièrement avec les différents fournisseurs afin de rester informé sur le nouveau matériel.

Les partenaires ponctuels.

Dans le cadre des interventions sur le lieu de vie des jeunes, un partenariat est mis en place avec les crèches, les haltes garderies pour lesquelles un Projet d’Accueil Individualisé(PAI) a été élaboré.

De même, afin de répondre aux objectifs du projet individualisé du jeune, nous établissons un partenariat avec différents interlocuteurs :

  • Les structures médico-sociales (CAMSP, IEM, IME, CMP…) que le jeune fréquentait avant son arrivée au service et celles vers lesquelles il pourra être orienté.
  • Les structures d’accueil et de loisirs (CLSH, séjours vacances, handisport, ainsi que tous les lieux d’activités culturelles).
  • Les structures municipales notamment dans le cadre des prêts de salles.
  • Les associations représentées dans le département telles que l’AFM, l’AAPEI, …